• RESUME:
    Suite à une grande opération, Songerie et Bzoubzou, accompagnés de Politico qui a malheureusement gardé une jambe plâtrée suite à cette aventure, Oldi a réussi à être libéré de la citadelle Abray, où il était retenu prisonnier par les EMMERDES...

    Hé oui, merci à tous de m'avoir aidé. Mais les bonnes choses s'arrêtent ici.

    Les EMMERDES n'ont pas bien digéré leur défaite; et en plus ils sont vexés qu'on ait pu franchir leur barrière ultime, le Générateur de Phobies Artificielles.

    Je préfère donc dire que l'affaire des EMMERDES n'est malheureusement pas terminée.

    Vous me direz: comment puis-je en être certain?

    Eh bien, en réalité, le fait que les EMMERDES soient en ce moment même en train de fouiller ma maison m'a mis sur la voie.

    Je ne sais pas comment ils ont pu trouver mon adresse, ni comment ils ont pu garer le Titania dans mon jardin, mais toujours est-il qu'il y a environ 10 minutes, ils ont débarqué chez moi. Problème: je suis parti précipitamment et j'ai laissé la télé allumée; ils savent donc que je suis ici.

    Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester caché derrière l'armoire en chêne de mon arrière-grand-père, située au fin fond de la cave, mais ils vont sûrement me trouver... ils sont énervés, je les entends... ils ne comptent pas me laisser partir comme ça...

    Je serai jamais tranquille.


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  • RESUME:
    Hier, Oldi s'est fait capturer par les EMMERDES et par leur dirigeable géant, le Titania. Ceux-ci l'ont emmené dans leur base secrète...

    Salut tout le monde... aujourd'hui, je suis un peu dépassé par les évènements donc fatigué. Je vais faire court.

    C'est la merde.

    Bon. Cela mérite quand même quelques explications. Les EMMERDES, juste après que je vous ai laissé hier, m'ont emmené et ont tenté de me soudoyer. Ils m'ont offert la possibilité d'être coopératif: j'ai dit non. Pour se venger, ils m'ont montré leur système de sécurité inébranlable, cela étant destiné à me saper le moral. Eh ben ça a marché.

    Leur base se situe au beau milieu de la mer Dalor, dans laquelle Politico s'est crashé hier (Politico, STP, envoie-nous de tes nouvelles!!!!). Grâce à leurs importants fonds, ils ont restauré la citadelle Abray, ancien château fort du moyen-âge; ils l'ont retapé en y ajoutant des parties métalliques destinées à leurs laboratoires, le tout formant un ensemble néo-rétro assez surprenant. Et cet endroit est vraiment ultra-ultra secret. Je m'explique.

    Tout d'abord, il faut savoir que, officiellement, la citadelle Abray a été entièrement démontée par les Allemands durant l'occupation, ce qui ne rime à rien puisqu'ils n'avaient aucune raison de le faire. Peu importe, puisque maintenant la citadelle n'existe plus, sauf pour les EMMERDES, qui peuvent ici tester à loisir toutes leurs trouvailles, dont BATN V2, dont je n'ai malheureusement pas entendu parler par mes ravisseurs.

    Ensuite, et c'est là le problème, les EMMERDES ont mis au point un système de sécurité infaillible pour ne pas être dérangés. Il s'agit d'une géniale invention, appelée GPA, ou plus exactement Générateur de Phobies Artificielles.

    Je m'explique. Chacun de nous a peur de quelque chose: les araignées, les tartes aux fraises, le vide, les extraterrestres, etc. Or, l'îlot sur lequel se trouve la citadelle Abray est entouré de tiges métalliques qui émettent une onde entre elles, le tout formant une barrière invisible.

    Or, quand un individu passe cette onde, celle-ci se focalise sur la partie phobique de son esprit et la met en marche. En clair, si quelqu'un qui a la phobie du feu passe cette barrière, il va y penser fissa. Il va aussitôt se demander s'il a bien coupé le gaz, s'il a débranché le fer à repasser, s'il a fait ceci, s'il a fait cela... et à la fin, torturée, la victime rentre chez elle pour vérifier si tout va bien. Ce système est inoffensif mais permet de faire en sorte que personne ne s'approche de l'île: les seuls capables d'y aller sont les EMMERDES, grâce à leur dirigeable construit, disent-ils, en une matière qui annule l'effet de ces ondes.

    Et ça marche bien. De ma cellule, au 13ème étage de la tour, je peux souvent voir des bateaux arriver, puis, brusquement, faire demi-tour sans raison précise.

    Ce qui fait qu'il n'y a AUCUN moyen de me faire sortir d'ici.

    Oups, je vous laisse, j'entends la ronde cinqminutienne des EMMERDES, ils ne manquerait plus qu'ils voient mon ordi portable et me le confisquent. Allez, à plus tout le monde... (sanglot)


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  • RESUME:
    Traqué dans les monts Tanlair par les EMMERDES, dans leur dirigeable géant répondant au nom de Titania, Oldi a demandé l'aide de Politico. Celui-ci, descendu par les armes destructrices du Titania, s'est crashé avec son hélicoptère, vraisemblablement dans la mer Dalor. Que lui est-il arrivé? A-t'il survécu? Oldi va-t'il s'en sortir? Tant de questions...

    C'est vraiment la m****. Enfin, vous avez lu le résumé, vous avez sans doute compris. Si vous voulez savoir quelle menace représente le Titania, vous n'avez qu'à voir ci-dessus le croquis que j'en ai fait, c'est pas la jioe. Et ce cher Politico... je ne sais pas s'il a survécu à son crash, mais j'espère qu'il nous recontactera bientôt et qu'il nous donnera de ses nouvelles. Mais au cas où il serait mort... ben, je peux le dire, il est un peu bête, comment voulait-il venir à bout du Titania avec un minuscule hélicoptère! Crétin! Si t'avais un peu réfléchi tu serais peut-être... non, je vais pas chialer ici...

    Revenons à nos moutons et cessons de nous inquiéter, il s'en est sûrement sorti. En ce qui me concerne, je suis vraiment dans la merde car aparamment rien ne peut venir à bout du Titania. Je ne peux pas rester indéfiniment dans les monts Tanlair... il va bien falloir que je sorte à un moment ou à un autre, ne serait-ce que pour me nourrir... toute la journée, j'ai été traqué par les EMMERDES, et je commence à être franchement épuisé.

    Je ne vais pas vous demander de m'aider, sinon vous risquez de subir le même sort que Politico... j'ai vu le Titania faire feu, eh ben c'est pas beau à voir. Pas du tout. Ce truc a peut-être un point faible, mais quoi?...

    Bon, ben, en résumé, c'est la merde.

    J'ai vraiment un problème. Je dois bien manger, moi... si je reste ici, je crève comme un chien. Si je sors, les EMMERDES me chopent. Cruel dilemme, vraiment. Un super dilfqbkrfel

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    Allô, ici c'est Oldi, c'est la merde, les EMMERDES m'ont repéré! Ils m'ont supris, j'ai dérapé sur mon clavier, ce qui explique ces étranges signes juste au-dessus! Ils sont tout près de moi, juste à l'entrée d'une grotte au fond de laquelle je suis planqué! Ils s'approchent, et je suis bloqué! On va être séparés! Surtout portez-vous bioazefnjrfyndfzalyfahal.......................


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  • RESUME:
    Oldi, hier, avait échappé à Marianne Lasupérieure, membre des EMMERDES, en se cachant dans les canaux parcourant les monts Tanlair. Mais les EMMERDES n'ont pas dit leur dernier mot...

    Bonjour à tous (un jour, faudra quand même que je change de formule). La journée a été pire que les autres puisque les EMMERDES font preuve d'une obstination pour me détruire assez impressionnante. S'ils utilisaient cette obstination pour inventer plutôt que pour tuer des innocents, on serait déjà sur Mars. Enfin, faut pas demander l'impossible non plus...

    Toujours est-il que la journée avait bien commencé. Je me trouvais toujours, en me réveillant, dans une grotte glaciale,emplie de brume et à moitié inondée, mais cela prouvait que la comtesse et ses acolytes ne m'avaient pas trouvé. Après mon évasion réussie de son château, je me trouvais maintenant au beau milieu des monts Tanlair, réputés très inhospitaliers, et sans aucun moyen de sacoir où j'étais. Mais quand on ne peut pas se fier à une carte, on se fie à son instinct. Je me souvenais vaguement que les torrents parcourant les monts Tanlair se jetaient tous dans une petite mer intérieure, la mer Dalor. Ici, je trouverais peut-être de la civilisation...

    Une fois que le soleil avait enfin daigné se lever, je suis parti. Ce n'était pas une randonnée facile; vous avez déjà essayé de parcourir les monts Tanlair? Ben c'est pas facile. Pas du tout. Arêtes rocheuses coupantes comme des lames de rasoir, torrents déchiquetants, odeur pestilentielle provenant de la faune aquatique locale (en clair: les poissons schlinguent)... bref un bien joyeux itinéraire de vacances. Parcourir les monts Tanlair à pied est une chose, être poursuivi par les EMMERDES en est une autre. J'ai malheureusement découvert que le cumul n'était pas impossible.

    Aux environs de midi, j'ai entendu des voix. Moi, Oldi, à 30 kilomètres de toute civilisation, j'ai entendu des voix. Elles prvenaient d'un petit plateau rocheux une dizaine de mètres au-dessus de moi. Je les ai escaladés et...

    ...j'ai vu tous les membres des EMMERDES assis sur des chaises pliantes, faisant aparamment un pique-nique. Je me suis vite baissé -heureusement ils ne m'ont pas vu- et j'ai attendu.

    - Bravo, ma chère Emila Servoviff. Votre plat est délicieux.
    - Ce n'est rrrien, monsieur Errrnest. C'est un plat typique de chez moi, en Rrrussie..
    - Moui, pas mauvais. Mais moi, j'aurais mis...
    - Marianne, en tant que chef des EMMERDES, je vous somme de vous taire! Votre comportement irresponsable nous a tous mis dans le pétrin! Inutile d'en rajouter!
    - "Comportement irresponsable"? Je vous rappelle que si nous devons nous débarasser de ce Oldi, c'est uniquement parce que VOUS lui avez parlé de BATN V2 qui est censé être un projet hyper-secret!
    - C'est moi le chef, c'est moi qui décide! Et le chef décide que le repas est terminé et que nous repartons tout de suite sur le Titania!
    - Tiens, parlons-en du Titania! Un autre de nos projets, exposé à tous...
    - Cette région est déserte, ma chère Marianne, dois-je vous le rapppeler? Ici, il n'y a que nous et ce Oldi, qui sera bien incapable de raconter ce qu'il a vu!
    - Vos actions irréfléchies vont mener notre groupe à la ruine!
    - Je m'en fiche! Ce Oldi m'a trop énervé pour qu'on le laisse en vie! Tous à bord!

    Tous, à contrecoeur semble-t'-il, ont rangé leurs affaires et sont partis par un chemin de sorte à ce que je les perde de vue. Sacrée conversation... ça ne s'arrange pas entre Marianne et Ernest. Et le Titania, c'est quoi encore que cette embrouille-là?!

    Malheureusement, je n'allais pas tarder à le savoir.

    Quelques instants plus tard, j'ai entendu pout-pout-pout, et j'ai vu le Titania en question.

    Sortant de derrière un rocher, j'ai vu passer devant moi un dirigeable géant, dépassant en taille et en volume tous les modèles ayant jamais existé. D'une effroyable complexité, il me serait difficile d'en dresser un pportrait; je vais tout de même essayer. Au sommet, les deux ballons principaux, surmontés par deux tourelles rotatives. Ceux-ci emmenaient une énorme carcasse métallique, disséminée de canons, de mitrailleuses et d'un lot de ballons latéraux stabilisateurs; enfin, tout en bas, au-dessus de l'aileron et accroché à la structure principale par un ascenseur se trouvait une petite cabine en verre dans laquelle je pouvais distinguer les silhouettes de 8 personnes: inutile de dire lesquelles.

    L'immense ballon partit au loin, tandis que j'essayais de me faire tout petit. Il faut vraiment que BATN V2 soit importante pour qu'ils mettent en oeuvre de tels moyens! Mais avec un... truc pareil, autant dire que mes chances de leur échapper sont très très minces.

    Il va falloir ruser. Mais je n'ai aucune idée de ce que je vais faire.

    Je suis presque pas dans la merde.


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  • RESUME:
    Hier, Oldi, recherché par la police suite à un article peu flatteur et mensonger paru sur lui, 'était abrité dans le coffre de la limousine de la comtese Marianne Lasupérieure, membre des EMMERDES, groupe qui veut sa peau à tout prix. En gros, il s'est jeté dans la gueule du loup.

    Bonjour. Ma journée a été aussi horible que celle d'hier. M'étant abrité dans le coffre de la limousine, j'ai attendu patiemment que le trajet se finisse.

    Apès des heures et des heures de trajet, l'engin s'est enfin immobilisé. J'ai entendu des claquements de portières, puis un silence. Un grand silence. J'ai supposé qu'il n'y avait plus personne; je suis donc sorti. D'ailleurs, j'ai trouvé ça bizarre que la voiture ne soit pas fermée à clef. Fait étonnant qui sera expliqué plus tard.

    Toujours est-il que hors de la voiture, je me suis rendu compte que j'étais bien loin de m'imaginer ce qui m'attendait.

    Je me trouvais dans un parc. Ou plutôt, dans un château. Ou les deux... c'est un peu dur à décrire. C'était un château genre renaissance, mais à l'envers. En général, les châteaux de cette époque sont entourés d'un parc; ici c'est le parc qui était entouré par le château. De ce fait, je reconnus immédiatement les lieux. Je l'avais vu dans le guide touristique de Bains-les-vagues, pendant que je cherchais comment entrer dans le restaurant Les perles de la société. Mais sur le coup, je n'y avais pas prêté attention.

    Toujours est-il qu'il s'agissait là du château Pinambour, construit au beau milieu des monts Tanlair: une chaîne de montagnes d'à peine une dizaine de kilomètres de long mais réputée pour avoir les pics les plus verticaux qu'il soit; la présence de ces aiguilles rocheuses rendant très difficile leur accès.

    Je me trouvai donc dans l'endroit le moins hospitalier du monde, à l'intérieur du jardin d'une personne qui voulait à tout prix ma mort.

    Une superbe journée en perspective.

    Et cela ne s'améliora pas lorsque j'entendis une voix douce et ironique à la fois me lancer: "bienvenue à vous, mon cher Oldi!"

    Dix minutes plus tard, je me trouvai assis à une table en face d'un superbe festin, avec en face de moi la comtesse Marianne Lasupérieure, qui mangeait avec appétit mais avec distinction de nombreux mets.

    - Vraiment délicieux, ne trouvez-vous pas?

    Je ne mangeai rien. Si ça se trouve, elle avait peut-être mis du poison dedans...

    - Je sais ce que vous vous imaginez, mon cher Oldi. Mais sachez que je ne vous empoisonnerai pour rien au monde. C'est extrêmement salissant.

    De toutes façons, elle m'avait coupé l'appétit.

    - Je vois, je vois... êtes-vous vexé? Dire que vous avez cru que votre petite infiltration avait réussi... j'ai immédiatement vu que la voiture, conduite par ce cher Gustav (elle me désigna du doigt son domestique), avait du mzl à tirer dans les côtes. Il y avait forcément quelque chose de gros dans le coffre. Cela ne pouvait être que vous. Gustav? Amenez donc ma valisette.
    - Bien, ô maîtresse vénérée.
    - C'est moi qui lui apprend le français, il vient du Bouchkousukhstan, il parle très peu notre langue. Grâce à moi, il sait aussi dire "Je suis tout à vous", "vous êtes la meilleure"...
    - C'est bon, oui?
    - Vous avez raison, je manque à tous mes devoirs. Bon. Je vais être clair avec vous: je désapprouve totalement la stratégie de cet idiot d'Ernest. Bien qu'il soit des EMMERDES, j'avoue que lui et moi avons rarement été d'accord. Même après avoir gâché notre petite fête, je ne voulais pas me résoudre à vous tuer. Ce cher Ernest, qui est un homme - donc bête - n'a jamais su faire preuve de sensibilité. Et son énervement lui a fait commetre une gaffe irréparable...
    - BATN V2?
    - Vous comprenez vite. En effet, il n'avait aucune raison de parler de cela à une personne ayant un QI de moins de 150, c'est écrit dans le code d'honneur des EMMERDES. Ah, voilà la valise demandée... merci Gustav.
    - Je suis tout à vous, ô maîtresse vénérée.
    - Tiens! Il a fait des progrès.
    - Vous êtes répugnante.
    - Non, je ne suis pas répugnante! Toi, tu l'es! Toi, et tous ces idiots imbéciles qui pourrissent notre belle planète! Mais après tout, idiot ou pas, vous êtes un ministre... j'ai donc eu une idée. L'appât du gain.

    Sur ce, elle ouvrit la valisette. Celle-ci débordait de billets de banque que l'on aurait jurés sortis tout droit de l'imprimerie.

    - Voici mon marché. Voici une légère, disons, compensation pour les ennuis que nous vous avons causés. En échange, vous pourriez, je ne sais pas... avoir une grosse fatigue et ainsi démissionner de votre poste de ministre, ou être victime d'une subite amnésie en ce qui concerne BATN V2 et nos menaces, hmm? Qu'en pensez-vous?

    Comme si ça allait réglér la situation. Cette personne me dégoûtait comme personne n'avait jamais réussi à le faire. Ma galanterie était au bout de ses limites.

    - Non.
    - Réfléchissez.
    - J'ai dit non.
    - Ecoutez, très cher, je déteste une chose, et il s'agit de donner de l'argent, une grosse somme de surcroît, à une autre personne. Autant que cette cérémonie prenne vite fin.
    - J'ai dit non. N - O - N, non!

    Sur ce, elle referma la valisette.

    - Vous n'êtes pas si bête que vous en avez l'air, monsieur Oldi. Je vous avoue que moi aussi, j'aurais refusé. Malheureusement, je crains que notre conversation arrive à sa fin. Gustav?
    - Attendez, qu'est-ce que vous faites?!
    - Désolé, très cher, mais puisque mes méthodes ne marchent pas, je vais devoir vous livrer à mes compatriotes des EMMERDES. En attendant, il faut bien sûr veiller à ce que vous ne quittiez pas ma demeure. J'ai appris le français à Gustav, mais je me suis aussi mise à parler sa langue. Je ne sais, pour l'instant, dire qu'une seule phrase: "attrapez-le"!

    Elle se tourna vers le domestique et lui cria, en me désignant: "Kapadpo"! Aussitôt, Gustav, l'air beaucoup plus agressif, attrapa d'un geste vif les deux sabres qui ornaient la cheminée et se dirigea vers moi; par réflexe, bien sûr, je courus dans la direction opposée tandis que la comtesse hurlait:

    - OH, MON CHER, J'OUBLIAIS DE VOUS DIRE QUE GUSTAV EST UN PEU PSYCHOPATHE, NE VOUS ETONNEZ PAS S'IL VOUS BLESSE! CE SERAIT UN ACCIDENT MALHEUREUX!

    Je n'écoutais pas (trop) et courus jusque dans le jardin. Affolé, je partis vers le chemin de gauche, suivi par un Gustav hurlant brandissant deux sabres et une comtesse aux portes du nirvana. Malheureusement, du fait de la situation montagneuse du château, je me sui bientôt retrouvé acculé face au vide... la comtesse me regardait l'air triomphante et Gustav, al bave aux lèvres, semblait attendre que je me rende.

    - Vous n'avez plus le choix, très cher. Rendez-vous, et nous pourrons peut-être éviter de trop vous blesser avant l'arrivée de mes compatriotes.

    Mais je n'écoutais pas; j'entendais un glougloutement juste en-dessous de moi... ça avait un rapport avec une autre particularité des monts Tanlair... mais qu'est-ce que c'était? Si seulement j'avais lu cet article plus attentivement!

    - Ecoutez, le temps commence à devenir long. Vous n'avez pas le choix. Je vous laisse 3 secondes pour vous rendre de vous-même. 3...

    Raah, bon dieu, qu'est-ce que c'était?

    - 2...

    Je l'ai sur le bout de la langue...

    - 1...

    Je ne sais pas si elle a eu le temps de dire "0"; à ce moment, j'avais déjà sauté dans le vide. Premièrement, plutôt mourir que de tomber entre les mains des EMMERDES. Deuxièmement, je n'allais pas mourir puisque je me suis souvenu à temps de cette particulrité: les monts Tanlair sont parcourus de nombreuses rivières qui en font un endroit idéal pour les adeptes du rafting. Cela ne fit donc pas SPLATCH mais bien PLOUF et je pus, en suivant le courant, me réfugier dans une grotte. J'étais gelé mais néanmoins fier. J'avais réussi à échapper à nouveau à mes ennemis et j'avais appris deux choses importantes:
    - 1: BATN V2 semble très illégale pour que les EMMERDES soient ennuyés que j'en connaisse l'existence
    - 2: certains membres des EMMERDES, ici Marianne et Ernest, ne peuvent pas se blairer. Cela pourrait m'aider dans l'avenir...

    C'est pas tout ça, mais ce plongeon m'a complètement gelé. Je vais me reposer un peu... à demain les aminches...


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