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Poème
Un jour me promenant sur un petit chemin,
J'ai croisé une personne qui baladait son chien.
J'ai regardé la bête: je précise toutefois
Qu'il s'agit bien du chien dont je parle là.
Je ne suis pas vraiment un super-spécialiste
En ce qui concerne les bêtes qui existent,
Mais il me semble bien que ce bel animal
Etait un grand bâtard, ce qui est très banal.Mais toutefois le maître de la petite bestiole
Ayant vite remarqué mon air hagard (pas d'bol)
Eut du plaisir à voir mon bel air de déroute
Quand il me dit qu'il n'avait pas que ça à foutre.
Je me contentai juste d'observer ce beau chien,
Mais cet homme semblait s'en moquer comme de rien.
Je trouve personnellement que c'est très scandaleux
De laisser ces pôv'bêtes à des maîtres si foireux.Mais je tentai bien vite de ratrapper ma faute
Et me faire pardonner d'cet homme la tête haute
En vantant corps et âme les mérites de son chien.
"mais quel bel animal vous avez, citoyen!"
Le maître me montra vite que ça lui f'sait du bien
D'entendre de telles paroles à propos de son chien.
Je ne lui en voulais mais alors pas du tout,
Un petit compliment ça vaut vraiment le coup.Mais malheureusement, tout dérapa bien vite
Quand l'animal dans un accès de rage subite
Mordit bien fort mon bras et une partie de ma main
Qui pourtant ne lui avaient fait que des choses bien.
L'animal très fâché ne voulait point lâcher
Mon bras endolori dont le sang se vidait.
Le maître très fâché criait plus fort que moi
Qui tentait vainement de dégager mon bras.En ayant assez de cette bestiole collante,
Par une prise de kung-fu somme toute assez violente,
Je dégageai la bête de mon membre rougi
La sale bête fut donc vite envoyée au tapis,
Et roula sur la route sous la violence du choc.
Mais son maître jura comme le capitaine Haddock
Quand son chien tout sonné continua à rouler
Sur la grande pente qui tout près d'là se trouvait.La bête effectua d'abord plusieurs tonneaux,
Avant de s'envoler à 3 mètres de haut
Sous l'effet du chariot d'un minuscule gamin
Qu'elle avait heurté et qui avait fait tremplin.
Dix mètres plus loin, quand elle réaterrit,
Elle se cogna aux boîtes et à d'autres débris
Etant donné qu'elle se trouvait maintenant
Dans la grande benne-poubelle derrière le restaurant.Les gens aux alentours poussaient des cris de rage
En ayant assisté à cet horrible carnage
Le gamin innocent pleurait comme un croco
Tandis que moi, je retournai bien vite là-haut
Pour éviter à tout prix la colère du maître
Qui allait sans nul doute m'envoyer bien vite paître
Il aurait pu faire pire, mais je ne veux pas
Trop penser à ce qu'il m'aurait fait là...Et toc! Comme quoi y'a pas que Victor Hugo qui sait faire des alexandrins! Et toc...
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Commentaires
2richJeudi 11 Août 2005 à 18:40ok ok
colline a raison c est pas tous des alexandrin, bbouuuuuuuu le honte lol, je rigole je vais rien dire car moi et mes texte sans rime sans rien, tu as fais des effort je suis fier de toi ce sera marquer sur ton carnet de not. sinon le presentation tres bienImpressionnée...
et même si je me range à l'avis de Collinette sur le nombre de pieds dépassant parfois 12, votre texte est une parfaite réussite :) Féicitations et chapeau bas Oldi...4macollineJeudi 11 Août 2005 à 19:44tout de même
je tiens à rajouter que j'aime quand même, hein, parce que là, à me lire, il ne reste que le côté chiant. -_-'
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la prof de français qui sommeille en moi s'en mêle ou reste au placard? ;) (euh, parce que c'est pas tous des alexandrins tes vers, enfin bon, j'dis ça, mais...)