• Le château de Hamombo

     

     





     


    ¤-¤-¤  LE CHÂTEAU  DE HAMOMBO ¤-¤-¤






     


    (poème en six strophes et en alexandrins dédié à un lieu de vacances peu connu mais très dangereux)


     


    Broum broum.


    A la fin du mois d'août, donc la semaine dernière,
    Le webmaster Oldi, qui n'avait rien à faire,
    Décida rapidement, en deux temps trois mouvements,
    D'aller faire du tourisme pour passer le temps.
    Après consultation du grand "guide du routard",
    Retrouvé par hasard perdu sous une armoire,
    Le jeune homme décida après une demi-heure
    De se rendre à un lieu qu'un lot de connaisseurs
    Appelait "merveille au milieu d'un grand plan d'eau"
    J'ai nommé le célèbre château de Hamombo.


    Après avoir renoncé à prendre la voiture
    A laquelle une bougie naze rendait la vie dure
    Votre ami (c'est Oldi) prit donc un très vieux train
    Qui manqua de dérailler quatorze fois, pas moins.
    Après voyage d'une heure dans un bus vieux et sale
    Et un chemin de boue d'une laideur sans égal
    Oldi à bout de forces arriva à un lac
    Avec un jean troué et des jambes patraques.
    Mais en plein milieu de cette grande étendue d'eau
    Se dressait une immense bâtisse: le château.


    Une brume tenace entourait le lieu-dit.
    Le lace aux sombres eaux semblait avoir pris vie
    Mais une vie malfaisante, et là-bas on marmonne
    Que cet endroit ferait même peur à Tim Burton.
    Oldi passant alors l'imposant pont-levis
    Vit un guide inquiéant se diriger vers lui
    Et lui annoncer que la visite avec guide
    Coûtait 120 euros, la TVA comprise.
    Notre Oldi épuisé après cinq heures de route
    Annonça à ce guide qu'il aille se faire foutre. (1)


    Mais votre compagnon aurait mieux fait de payer.
    En effet le château n'est pas un p'tit chalet
    Mais plutôt un immense labyrinthe sans issue
    Grouillant de rats féroces, de vers et de sangsues.
    Après que notre Oldi dans une trappe ait glissé,
    Que les archéologues semblaient avoir raté,
    Les oubliettes humides de la forteresse
    Avaient gagné un touriste tremblant et mou des fesses.(2)
    Une victime innocente risquait donc de périr
    Dans un de ces tunnels où se trouvait le pire...


    Après avoir erré plusieurs heures dans la boue,
    Et avoir rencontré un tas de loups-garous,
    Des vampires, des zombies, des rats et des sangsues
    Sans oublier une bête avec des poils plein l'cul (3)
    Oldi poussa une porte, qui comme votr' compagnon
    Risquait rapidement de sortir de ses gonds.
    Quelle ne fut pas la surprise pour le jeune hébété
    De se retrouver dans la grande salle à manger
    Il avait donc, eh si! avec beaucoup de veine
    Vaincu les oubliettes de ce lieu de grande peine.


    Oldi ressortit sans demander son reste,
    Afin de ne pas avoir un destin plus funeste
    Dans ce lieu qui aurait pu être bien à la base
    Mais qui s'est révélé complètement naaaaaze. (4)
    Songeant à l'horreur que le voyage de retour
    Allait offrir au touriste qui criait "au s'cours"
    Dans les souterrains quelques minutes plus tôt,
    Oldi décida après visite du château
    D'oublier cette aventure nulle et désormais
    De passer ses vacances dans un endroit plus gai.


    FIN


    (1): désolé mais il fallait que ça rime.
    (2), (3) et (4): là aussi.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 16:02
    :-)
    Je me suis bien régalée, merci.
    2
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 19:59
    Bravo
    pour le tautogramme !
    3
    Kaitoto
    Mardi 5 Septembre 2006 à 18:29
    Nonedidiou !!!!
    Mais ks'c té poète à tes heures !!! Mes félicitatons Oldi-kun !!!
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