• La bête du Gévaudan

    Dans notre série "les créatures mythiques", après avoir longuement étudié le Kraken, le Yéti, le monstre du Loch Ness et le lofteur intelligent, nous parlerons aujourd'hui de la bête du Gévaudan.

    Tout d'abord, il faut savoir que la bête du Gévaudan, contrairement à la rumeur, ne porte pas ce surnom en raison de la région où elle a sévi. Cette province n'avait même pas de nom, c'est dire si c'était un trou perdu.

    Mais alors, d'où tient-elle ce nom?

    Faisons les choses dans l'ordre. Sachez pour commencer que la Bête du Gévaudan n'a jamais rien tué: humains, chèvres, cochons, elle n'a rien attaqué pour la bonne raison qu'elle était végétarienne suite à une soudaine prise de poids.

    Mais les fermiers, en cette époque étaient malins. Si une catastrophe décimait leurs troupeaux, il suffisait d'accuser la Bête du Gévaudan; aussitôt, ils étaient dédommagés, car cette créature s'était faite une fausse réputation de tueuse. Ce qui lui déplut fortement.

    Elle protesta évidemment vivement contre ces pratiques: manifestations, distribution de tracts, déjections gênantes en signe de protestation... rien n'y fit. C'est pour cela qu'elle mijota un plan machiavélique.

    A cette époque, l'hygiène dentaire était différente de celle d'aujourd'hui, pour ne pas dire inexistante. Résultat: les gens devaient très très tôt, porter un dentier. Ce fut leur point faible.

    En effet, la Bête s'introduisait alors la nuit dans les maisons des fermiers et volait leurs dentiers, posés dans un verre sur la table de nuit. Surpris, les pauvres édentés ne pouvaient que voir leur dentition s'enfuir dans la nuit, emportée par une créature hurlant de joie "J'ai vos dents! J'ai vos dents! J'ai vos dents!"...

    Les pauvres victimes, incapables de manger, étaient vouées à une mort certaine. La Bête fut ainsi crainte et respectée, et son cri de joie, devenu célèbre, lui valut son surnom: elle fut appelée la Bête du "J'ai vos dents", qui s'est peu à peu changé en "Gévaudan", plus facile à retenir car moins long à orthographier.

    Ceci est la fin de notre causerie; à bientôt pour un nouvel exposé intellectuellement aussi faible que celui-ci. Au revoir...


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