• Actualités

         Damned! Fin Janvier, déjà?!?! Il est temps que je fasse ma mise à jour du blog...

         ...zut. Aucune idée. Commentons l'actualité, ce sera mieux que rien.

         - mort de Jacques Martin... ah, l'était déjà mort? Ah non, c'était un autre.
         - fin de l'affaire Clearstream... ah, en fait non? Tant mieux! Ca m'aurait embêté que ce procès prenne fin alors que j'ai toujours pas compris de quoi ça parlait.
         - Séïsme à Haïti? ...nan, ce serait de mauvais goût de faire de l'humour là-dessus.

         ...bon, décidément, je n'ai, semble-t'il, rien à dire... Oh! J'entends déjà les contestations: "Ôah, vas-y, tu fous rien en fait"... QUE NENNI! Petit sacripant!

         Car, ces derniers temps, je n'ai pas chômé... loin de là!

         Petite explication. J'ai toujours aimé écrire, inventer des histoires... et, mine de rien, mon "livre hédépargne" m'a permis de grandement améliorer mon talent en écriture (comparez le premier et le dernier chapitre de cette aventure: c'est flagrant). Et tout ça m'a motivé, à tel point que j'ai commencé... un roman! Hé oui, une vraie histoire indépendante de ce blog, que je compte bien envoyer à des éditeurs quand je l'aurai finie! C'est peut-être un brin utopiste, mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas!

         Bien évidemment, avant d'arriver à une version finale de ce texte, il me faudra le faire vérifier par des tiers, qui ne devront pas faire les choses à moitié (Calembour, ha, ha! Euh, bon.)... c'est pourquoi, en attendant le moment M, je vous livre ici un petit extrait de mon "Novonde" (titre provisoire). C'est un passage au style typiquement Oldien qui présente l'avantage de vous donner une idée de la chose sans révéler l'histoire! (je suis sadique, je sais ^^)

         En espérant que vous fassiez une bonne lecture!





    -     Grimpe sur la baballe ! Allez ! Vas-y ! Hopopop ! Vas-y ! Alleeeeeez… hop ! J’ai dit : hop ! Tu la vois, la baballe ? Oooh, agad’ comme elle est jôô-lie la baballe ! Et pitit Tkou-chey y va mon-ter sur la ba-ba-lleuh ! Voui, voui ! Hop ! Hop ! Eeet… hop ! Allez, allez…

    Le désert de Fromajoo…

    …n’était pas si désert que ça.

    Actuellement, 80% de sa population active, soit les trente-huit membres de la tribu nomade d’Usujé, bivouaquait à l’oasis de Fôn. Parmi eux, Tich, jeune garçon de douze ans, qui profitait de la pause pour dresser Tkou-chey, son lézard domestique. Opération du jour : monter sur un fruit séché qualifié de baballe. Nombre de tentatives : cent soixante-treize. Taux de succès : pitoyable. Une série d’attaques contre un porte-avions à l’aide de flans à la framboise aurait abouti à un meilleur pourcentage de réussite.

    Tkou-chey ricana. Ce genre d'acte passant relativement inaperçu sur un faciès de lézard, Tich ne comprit pas que son cher animal domestique se foutait ouvertement de lui.

    Animal domestique… tssss.

    Il détestait ce statut. Il valait plus que ça.

    Car, pour un lézard, Tkou-chey était prodigieusement intelligent.

    Les lézards de Fromajoo n’étaient pourtant pas réputés pour leur quotient intellectuel, celui-ci étant à peu près équivalent à celui des rochers sur lesquels ils faisaient bronzette. Tkou-chey le savait pertinemment, et c’était le premier à se poser des questions quand à l’origine de son prodigieux intellect.

    Il n’était pas né avec une intelligence supérieure : elle était venue comme ça, soudainement, sans crier gare, d’un seul coup, pof. Il serait idiot de dire qu’un beau jour elle lui était tombée du ciel, puisque dans ce désert il n’y avait que des beaux jours et que rien, pas même une goutte d’eau, ne tombait jamais du ciel ; mais c’était plus ou moins la même chose.

    Tkou-chey était devenu un lézard érudit alors qu’il vaquait à ses occupations reptiliennes dans un coin reculé des plateaux du sud de Fromajoo. S’avisant d’un petit creux, il avait tout benoîtement avalé un moucheron des sables, et l’instant d’après, il s’était posé des questions sur la pertinence du choix de son repas et quel effet il aurait sur son taux de cholestérol. Une demie seconde plus tôt, il ignorait l’existence de ce mot, à présent il pouvait le définir sans la moindre difficulté et l’épeler à l’envers.

    A la suite de cet étrange évènement, il avait réalisé à quel point sa vie désertique était nulle, morne et ennuyeuse, et avait décidé de rejoindre une caravane de nomades (qu’il prenait jusque-là pour de gros rochers mobiles). A présent, il était clair que c’était une très mauvaise décision.

    Il avait espéré trouver chez les humains des interlocuteurs de choix, les autres membres de son espèce ne s’étant révélés guère loquaces même lors de conversations simples (portant par exemple sur le spectre chromatique ou la photosynthèse). Mais, à défaut d’avoir le bon outil pour communiquer de manière orale avec les humains, à savoir des cordes vocales, il avait tenté de leur transmettre ses idées en griffonnant des formes dans le sable. Seul un gamin avait daigné s’intéresser à ses dessins, et depuis, loin de considérer son intelligence à sa juste valeur, il s’était mis en tête de le dresser, comme une bête. C’était affligeant.

    En bon boudeur, Tkou-chey avait décidé de ne consacrer aucune attention aux simagrées de son maître et à ses envies grotesques de lui apprendre des acrobaties imbéciles, pensant que le charmant bambin finirait par se lasser des échecs à répétition.

    Mais s’il y a quelque chose d’aussi têtu qu’un lézard intello, c’est bien un garçonnet de douze ans.

    Deviner quel parti céderait avant l’autre reviendrait à agresser deux murs de béton en leur lançant des oreillers puis de prédire sur lequel apparaîtra la première fissure.

    Pendant ce temps, Hoo, père de Tich et chef de la tribu, préparait le dgochë de midi (le dgochë est la spécialité culinaire de la tribu d’Usujé. Sa recette est simple : on prend tout ce qu’on trouve dans les environs, des cailloux bien replets aux squelettes de voyageurs égarés en passant par les gerbilles pas assez rapides pour échapper aux flèches ; on met l’ensemble dans une marmite remplie d’argile et on chauffe une heure en touillant. C’est dégueulasse, ça coupe l’appétit pour le reste de la journée, ce qui permet de traverser en toute sérénité les territoires où il n’y a rien à becqueter). Un tel repas était essentiel ; dès que la tribu lèverait le camp, il n’y aurait plus rien à grignoter sur son chemin avant plusieurs dizaines de kilomètres. L’oasis de Fôn était une bénédiction pour les nomades, la halte indispensable pour tous ceux qui traversaient le désert de Fromajoo. Il s’y trouvait tout ce qu’un quidam peut apprécier après avoir passé plusieurs jours à arpenter des dunes brûlantes, à savoir : de l’eau, de l’ombre.

    Et quelle ombre !

    L’étang providentiel occupant le centre de l’oasis était protégé des rayons solaires par une curieuse formation géologique : le menhir-suppositoire. Une flèche de pierre de plus de cent mètres de haut, un véritable phare pour les voyageurs égarés dans les dunes ardentes, découvert par de lointains ancêtres de la tribu d’Usujé qui l’avaient affublé d’un nom puéril car dans le désert on a rarement des occasions de rigoler. L’humour nomade n’était pas réputé pour être de très bon goût, la plus spirituelle des farces consistant à glisser un scorpion dans la sandale d’un ami, ou dans un autre habit plus intime.

    Les rares géologues qui avaient visité Fôn se perdaient en conjectures quant à l’existence d’une telle aberration minérale ; aucun mouvement tectonique ou activité sismique ne pouvait expliquer la présence de ce menhir au milieu de nulle part. Plus étrange encore, certains d’entre eux avaient tenté de carotter le monolithe pour déterminer sa composition interne, mais la foreuse s’arrêtait inéluctablement après s’être enfoncée d’une vingtaine de centimètres, butant contre une couche incroyablement dure et rendant un son métallique.

    Il y avait certainement là matière à réflexion, mais les géologues avaient fini par baisser les bras, clamant que le menhir-suppositoire n’était qu’une absurdité de plus comme on en voyait tant dans le monde, et qu’au vu des incroyables difficultés à surmonter pour arriver jusqu’à lui, cela ne valait pas la peine d’y consacrer ses journées. C’était juste un gros caillou bizarre, voilà tout, et basta.

    Quelques instants plus tard, le menhir-suppositoire allait acquérir un regain d’intérêt.

    Tkou-chey, ignorant cela et toujours harcelé par le bambin baballophile, soupira. Puis il décida de résoudre quelques équations du cinquième degré pour passer le temps. Devant cette séance de dressage particulièrement infructueuse, Tich conclut la chose suivante : son animal domestique étant capable de voir le futur, il avait un peu de mal à s’intéresser au présent.

    Précisons que les membres de la tribu d’Usujé attribuaient des pouvoirs magiques à tous les animaux de la planète. Les chats pouvaient guérir toutes les maladies d’un regard, les chmôs qui leur servaient de montures pouvaient faire disparaître un étang en une nuit (ça, c’était vrai, mais il fallait qu’ils aient vraiment très soif), et les lézards avaient des prémonitions.

    Concernant ce dernier point, c’était complètement faux. Si Tkou-chey avait pu voir l’avenir du monde, ou au moins le sien, il aurait eu la présence d’esprit de bouger de quelques centimètres.

    Trois secondes plus tard, le seul lézard au monde capable de rédiger un mémoire sur la physique quantique défunta.

                Clonk.

                Wizzz.

                Bam – skrotch.

                Tich cligna des yeux, trois fois. Il avait à présent devant lui un gros nuage de sable, derrière lequel gisait une lourde porte métallique, sous laquelle reposait un lézard très, très plat.

                La baballe, miraculeusement réchappée du dramatique aplatissement, roula jusqu’à sa sandale gauche.

                Le jeune garçon, les larmes aux yeux, tourna la tête pour déterminer d’où venait cet étrange projectile. Du menhir-suppositoire, semblait-il ; d’ailleurs, toute la tribu avait les yeux rivés sur lui.

    A mi-hauteur du monolithe était apparue dans la roche sableuse une ouverture rectangulaire. Trois quidams vêtus de combinaisons blanches s’y tenaient : un gaillard à barbe bombant le torse, et derrière lui, en retrait, une accorte jeune femme aux cheveux noirs et un petit grassouillet au teint pâlichon.

    -      Bien le bonjour, compagnons ! lança le barbu. Dites-moi, l’un de vous aurait-il un téléphone ?




    J'attends vos comms! Et ouaite and sî! ^^


     


  • Commentaires

    1
    Tom
    Dimanche 31 Janvier 2010 à 11:09
    LOL
    Ah ça c'est sûr, c'est de l'Oldi 100% véritable !! Franchement, ya pas de raison que ça ait pas un ptit succès chez les fans du genre...
    2
    Pelinore
    Mardi 2 Février 2010 à 11:30
    youpi !
    ça ne marchais toujours pas, alors j'ai eu une idée géniale : venir voir en utilisant Mozilla firefox XD .Tu peut donc rechanger la police d'écriture ;) (-->vas lire l'article pendant ce temps ^^)
    3
    Pelinore
    Mardi 2 Février 2010 à 11:42
    et bien...
    Ca a l'air engageant .Personellement j'aime, mais je ne sais pas ce qu'en dirons des éditeurs .Juste, au début, tu balance trop de noms dans un intervalle court, ça peut être rebutant pour un début ;)
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    4
    Mardi 2 Février 2010 à 12:05
    Ah!
    Tant mieux que ça marche! 'faut dire que j'utilise automatiquement Firefox depuis un bon moment ^^ Bah, merci pour les comms, et pour le "plein de noms", je signale c'est le début d'une partie mais pas celui du bouquin, et puis inutile de se leurrer quand au fait que je retoucherai ce texte encore une demi-douzaine de fois XD! Et quand à savoir si un éditeur l'acceptera... bah, comme dit, c'est un peu utopiste, mais en même temps, quand j'aurai fini, ça me coûte rien de l'envoyer quelque part... au pire, ils refusent, et alors là, ben, y'a pas mort d'homme, et qui ne tente rien n'a rien! ^^
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